Plus que jamais, Paris semble indétrônable dans sa position de capitale européenne des tables étoilées.
Au classement général, un constat se dégage: Paris et Londres forment un duo de tête, bien loin devant Barcelone (24 restaurants étoilés, à la troisième place du podium) et Bruxelles, 18 tables, à la quatrième).
L’édition 2014 du Guide rouge l’a encore confirmé en consacrant 99 restaurants dans la capitale française contre 65 pour Londres, en deuxième position du classement. Mieux, la Ville Lumière creuse l’écart. 34 adresses la séparent désormais de sa dauphine, contre 21 l’an dernier.
Dans les hautes sphères des trois macarons, la tendance est à la stabilité. À Paris, neuf restaurants affichent en 2014 la distinction suprême. C’est un de moins que l’an dernier. De fait, la table gastronomique du Plaza Athénée pilotée par Alain Ducasse est fermée pour travaux. Le chef tricolore se maintient à la tête du Dorchester, l’un des deux trois-étoiles de la capitale britannique. Il joue des coudes avec Gordon Ramsay dans sa table éponyme de Chelsea. Gordon Ramsay que l’on retrouve également, depuis 2008, aux commandes du Trianon Palace (deux étoiles) à Versailles.
Au classement général, un constat se dégage: Paris et Londres forment un duo de tête, bien loin devant Barcelone (24 restaurants étoilés, à la troisième place du podium) et Bruxelles (18 tables, à la quatrième).
À Paris, des repaires branchés, depuis longtemps célébrés dans d’autres palmarès internationaux, semblaient étrangement avoir échappé aux écrans radars de Bibendum – à l’image de Septime, fraîchement décoré d’un macaron. «La régularité de sa cuisine faisait défaut jusqu’alors, commente-t-on au siège du Guide. Globalement, le niveau de la cuisine dans la capitale française a nettement progressé.» En fait, dans le bas du tableau, les inspecteurs se révèlent particulièrement prodigues. Le nombre de tables une-étoile est ainsi en progression constante depuis 10 ans. Entre 2004 et 2014, elles sont passées de 29 à 54 à Londres et de 58 à 71 à Paris.